La police nationale d’Haïti est en état d’alerte. La Direction Générale de l’institution attire l’attention des directions départementales sur le fait que des individus recherchés pour kidnapping, assassinat, viol, vol de véhicules, braquage, entre autres, profitent des mouvements de protestation pour mener des attaques contre des commissariats, des tribunaux ou des parquets.
Le DG de la PNH, Normil Rameau affirme que ces individus visent, par ces actes, à libérer des membres de leurs gangs appréhendés par la PNH ou détruire leurs dossiers de poursuite.
Ainsi est-il demandé aux différentes directions départementales d’instruire les responsables de commissariats d’informer la population de leur juridiction respective de ces faits.
« Tout en reconnaissant le droit légitime de la population de manifester de manière pacifique, la DGPNH demande aux organisateurs de ces mouvements de revendication, aux leaders communautaires et à chaque citoyen et citoyenne d’être vigilant et de coopérer avec la PNH dans le but de neutraliser ces bandits dangereux et armés » informe l’institution policière.
Rappelons que la manifestation du 27 septembre s’est soldée par l’incendie ou le pillage de plusieurs institutions étatiques dont des commissariats, des parquets. À Petit-Goâve, des individus ont mis le feu au Palais de justice, brûlant au passage tous les dossiers du greffe. Le QG de l’UDMO à Cité-Soleil a également été pillé et incendié ce jour-là.