Des partis politiques, s’inquiétant du dysfonctionnement du CP, écrivent à la CARICOM sur la nécessité d’un accord politique «susceptible de paver la voie à une gouvernance fonctionnelle et efficace.»
Plusieurs partis politiques, dans une correspondance adressée à Mohamed Irfaan Alli, président de la République Coopérative du Guyana et président en exercice de la CARICOM, ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à la mise en place et au fonctionnement du conseil présidentiel de transition constitué de sept membres et deux observateurs.
Selon eux, «l’état d’esprit qui transparaît et les positions autoritaires affichées dans le projet
de décret portant création, organisation et fonctionnement du futur Conseil Présidentiel de Transition, élaboré par les personnalités désignées pour en faire partie, renforcent nos inquiétudes. En ce sens que ce texte fragilise le Premier Ministre dans l’exercice de sa fonction et s’éloigne de l’esprit des assises du 11 Mars 2024 qui ont donné naissance au Conseil Présidentiel.»
Les signataires dont Levaillant Louis-Jeune, Marjory MICHEL, Edmonde Supplice BEAUZILE, Fils Aime Ignace St Fleur, ont posé cette question à la CARICOM qui démontre toute notre incapacité à nous diriger comme peuple souverain : « Alors, avant qu’il ne soit trop tard, et avant que les gangs ne s’emparent du pouvoir, pourquoi ne pas rechercher un accord politique susceptible de paver la voie à une gouvernance fonctionnelle et efficace».
Par ailleurs, ils ont laissé entendre que la moins mauvaise formule serait de revenir à ce qui était prévu initialement par la constitution de 1987 dans des circonstances pareilles, à savoir confier la présidence à un juge de la Cour de Cassation qui travaillera avec un Premier ministre et un gouvernement inclusif d’unité nationale d’autant plus que cette formule a fait ses preuves pendant la période difficile de 2004 à 2006. Ce qui ne risque pas d’arriver parce qu’ils sont trop accrochés à leur poste au sein de cette nouvelle structure.
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