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Des signataires de l’accord du 11 septembre s’engagent à faciliter son application, une rencontre s’est déroulée autour de ce sujet.
Plus de cinquante partis politiques et organisations de la société civile signataires de l’accord pour une gouvernance apaisée se sont réunis ce samedi 30 octobre dans le but d’analyser l’ensemble des difficultés qui empêchent le chef de la primature d’appliquer cet accord. À l’issue de cette rencontre une commission de neuf membres composée entre autres, du SDP, de la Fusion , Verite, Ansanm nou Fò, Inite, Veye yo, Inofòs a été créée. Elle a pour but d’élargir les discussions pour ensuite apporter les recommandations des acteurs au PM Ariel Henry dans le but de lui permettre de mettre à exécution les points discutés dans cet accord.
Des signataires de l’accord du 11 septembre ont organisé une première séance de travail pour rechercher les difficultés liées à l’application de l’accord du 11 septembre et analyser les mesures à prendre pour faciliter l’exécution de cet accord. Daril Baltazar, a représenté le Secteur démocratique et populaire (SDP) lors de cette rencontre, il informe qu’une commission est créée pour élargir les discussions avec les autres signataires.
Le leader politique annonce que dans les jours à venir, ces acteurs devront rencontrer le PM pour lui soumettre les conclusions tirées lors des discussions.
Selon M. Baltazar, il y a urgence pour l’application de cet accord dans lequel est prévu la formation d’un gouvernement de consensus . La formation de ce gouvernement, selon lui, permettra d’aborder les grands chantiers notamment celui visant à rétablir la paix dans le pays.
Les problèmes identifiés seront communiqués au premier ministre, a garanti l’ancien sénateur Sorel Jacinthe. Des questions relatives à la formation d’un nouveau gouvernement, du Conseil électoral Provisoire, d’une assemblée constituante, la mise en place de l’organe de contrôle seront abordées, a-t-il dit.
Me Adallas Mertilus pense que le premier ministre Henry a peur de faire appliquer l’accord. Soulignant la nécessité pour le PM de franchir le Cap, il lui donne l’assurance que des structures politiques sont là pour le soutenir. » Nou la poun di PM nan s’al panse ki ka sèvi obstak la nou menm pati politik ak òganizasyon prè pou deblyeye teren an pou li », a-t-il promis indiquant qu’à partir de cette réunion l’opération » debare Ariel » est lancée.