Togo: deux journalistes restent en prison pour « diffusion de propos mensongers sur les réseaux sociaux » contre deux ministres.
Arrêtés depuis le 10 décembre dernier, les journalistes togolais Ferdinand Ayité et Joël Egah, ont été transférés le 24 décembre dernier, à la prison civile de Lomé. Ils ont tous deux été accusés pour: « Outrage à l’autorité » et « propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux » lors d’une émission sur YouTube.
Les deux hommes ont été arrêtés pour avoir critiqué les ministres de la justice et celui du commerce lors d’une émission diffusée sur YouTube. Les deux fonctionnaires de l’Etat avaient déposé plainte.
« Les deux journalistes ont été transférés vendredi à la prison de Lomé. J’ai introduit deux demandes de libération provisoire, qui ont été rejetées », a indiqué à l’AFP leur avocat Me Elom Kpadé.
Amnesty International dénonce ces arrestations jugées arbitraire et demande la libération immédiate des deux journalistes. « Les autorités cherchent à faire taire les voix critiques envers le pouvoir », a reproché Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Des organisations locales de défense des droits humains ainsi que des partis politiques de l’opposition demandent la libération de Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du bihebdomadaire L’Alternative et de l’hebdomadaire Fraternité.
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