Devant l’ONU, République dominicaine plaide pour une aide d’urgence pour Haïti.
Décrit comme un pays en crise, un contraste remarquable par rapport à nos voisins dominicains pourtant stable et prospère, Haïti a été encore une fois présent dans le débat lors de la rencontre du conseil de sécurité de l’ONU. D’abord Mme La Lime, la représentante du secrétaire général et responsable du BINUH, qui eut à présenter son rapport sur la situation actuelle du pays ensuite le nouveau ministre dominicain des affaires étrangères.
Selon les informations rapportées par la presse dominicaine, le ministre dominicain des affaires étrangères a lancé par devant les Nations unies un appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse à Haïti une aide humanitaire et les ressources nécessaires pour pouvoir investir dans les infrastructures et créer des emplois.
L’appel du lundi 5 octobre a été très clair : la République dominicaine, membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations, tenant compte des centaines de milliers d’haïtiens qui partent à la recherche d’une vie meilleure en terre voisine, insiste sur le fait qu’elle ne peut pas résoudre les problèmes d’Haiti.
Le Ministre dominicain des affaires étrangères, Roberto Alvarez, choisi récemment par le président Luis Abinader, a également précisé que « dans le contexte des difficultés politiques et sociales qui persistent en Haïti, il n’y a pas, il ne pourrait y avoir, une solution dominicaine aux problèmes d’Haiti. »
Même si la République Dominicaine a été plus touchée par la pandémie du coronavirus que Haïti, les dirigeants dominicains persistent à croire que les Haïtiens qui traversent la frontière peuvent être la cause qui les empêche de combattre efficacement la maladie.
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