Quelques heures après le vote de 19 pays dont Haiti de la résolution qui dénonce l’illégitimité du président Vénézuélien Nicolas Maduro, ce dernier a décidé de frapper du poing sur la table.
Il s’en prend cette fois-ci directement au groupe de pays, treize des quatorze composant » le groupe de Lima » qui lui ont demandé vendredi d’abandonner le pouvoir au profit de l’assemblée nationale, acquise par l’opposition.
Pour Maduro, il n’est pas question. » Je laisse 48 heures aux gouvernements du groupe de Lima pour rectifier leur politique interventionniste et grossière ». S’il ne veulent pas obtempérer, le chef de la République Bolivarienne promet de prendre des mesures diplomatiques sévères et urgentes, en vue dit-il de défendre l’intégrité, la souveraineté et la dignité du Vénézuela.
Selon le groupe de Lima, Maduro a été réélu dans des élections non transparentes. Derrière cet argument, le président Venezuelien dit entrevoir un coup d’État en marche, bien orchestré par les États-Unis contre le gouvernement légitime et constitutionnel qu’il préside.
Pour son investiture hier jeudi, la Bolivie, la Turquie et Cuba, figuraient parmi les rares pays ayant assisté à cette cérémonie.