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Donald Trump ne promet pas une transition pacifique, nouveau tollé aux États-Unis

Donald Trump

Donald Trump a refusé de promettre un passage sans violence du pouvoir s’il perd l’élection présidentielle américaine face à Joe Biden le 3 novembre prochain.

Washington, États-Unis.- Dans un contexte politique tendu, marqué notamment par une campagne électorale bouillante à environ 6 semaines du scrutin, le président américain Donald Trump crée à nouveau la polémique en refusant de garantir un passage sans violence du pouvoir s’il venait à perdre l’élection présidentielle face à son rival démocrate Joe Biden le 3 novembre prochain.

Une question anodine d’un journaliste. Une réponse évasive de Donald Trump. A la Maison Blanche, ces 2 éléments ont été largement suffisants pour déclencher à nouveau un tollé autour de l’élection présidentielle américaine. A la question d’un journaliste de savoir s’il s’engage à assurer une transition sans violence quel que soit le résultat du vote, la réponse du milliardaire républicain a surpris plus d’un.

« Il va falloir que nous voyions ce qui se passe », a-t-il répondu. Une réponse pour le moins évasive. Comme à son habitude, il a également questionné la sincérité du vote par correspondance.
« Vous savez que je me suis plaint très fortement de ces bulletins de vote parce qu’ils sont un désastre. Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique. » a-t-il déclaré.
Le milliardaire américain, candidat à sa réélection s’est instantanément attiré un flot de critiques chez les démocrates et même chez les républicains.

Le premier à réagir a été son adversaire démocrate Joe Biden.
« Dans quel pays vivons-nous ? Je plaisante à peine. Je veux dire, dans quel pays sommes-nous ? Il dit les choses les plus irrationnelles, je ne sais pas quoi dire », a réagi Joe Biden.

Dans le camp républicain, la position de Donald Trump est également critiquée. Le sénateur républicain Mitt Romney, battu par Barack Obama lors de la présidentielle de 2012 et régulièrement opposé à l’actuel occupant de la Maison Blanche, s’est insurgé sur Twitter : « Le transfert pacifique du pouvoir est fondamental pour notre démocratie ; sans cela, c’est la Biélorussie. Toute suggestion par un président qu’il puisse se soustraire à cette garantie constitutionnelle est à la fois impensable et inacceptable. »

Le chef de la majorité républicaine au Sénat américain, Mitch McConnell, a quant à lui voulu rassurer après cette bourde de Donald Trump.
« Celui qui remportera l’élection du 3 novembre sera investi le 20 janvier. Il y aura une transition en bon ordre, comme tous les quatre ans depuis 1792. »

Donald Trump a régulièrement évoqué l’idée de ne pas reconnaitre les résultats de l’élection du 3 novembre prochain. Une menace déjà formulée lors du scrutin de 2016 qu’il avait remporté face à Hillary Clinton.

En savoir plus:

Lancement de la 6e édition du “ Prix du jeune journaliste en Haïti”

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