Alors que la planète tente tant bien que mal de lutter contre la pandémie du coronavirus, les deux grandes puissances rivales s’affrontent à distance.
La crise du coronavirus est une nouvelle source de tensions entre la Chine et les États-Unis, en particulier depuis que Pékin a pris la décision d’expulser des journalistes américains et que Donald Trump affirme qu’il s’agit d’un « virus chinois« .
Les correspondants américains en Chine des quotidiens New York Times, Washington Post et Wall Street Journal ont depuis mercredi 18 mars, un délai de dix jours pour rendre leur carte de presse, ce qui équivaut de facto à une expulsion. Selon la diplomatie chinoise, il s’agit d’une réponse à la décision « scandaleuse » de Washington de réduire fortement le nombre de Chinois autorisés à travailler pour cinq médias de Pékin aux États-Unis.
Donald Trump a ainsi revendiqué, mardi, haut et fort la formule « virus chinois » pour désigner le nouveau coronavirus. « Il est venu de Chine. Je pense que c’est une formule très exacte« , a-t-il martelé. L’expression était déjà utilisée depuis plusieurs jours par Mike Pompeo, qui ne parle désormais plus que de « virus chinois » ou « virus de Wuhan« , du nom de la ville chinoise berceau de l’épidémie.