Un atelier d’échanges s’est déroulé entre le Comité International de la Croix-Rouge en Haïti et la PNH

Déroulement d’un atelier le mardi 27 août, entre le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) en Haïti et des Hauts gradés de la Police Nationale d’Haïti.

Le mardi 27 août 2024, un atelier d’échanges s’est déroulé entre le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) en Haïti et des Hauts gradés de la Police Nationale d’Haïti autour du thème « Le CICR en Haïti : Opérations et considérations humanitaires ».

Une note de l’institution policière informe que l’atelier s’est tenu dans un climat de convivialité, cet échange a favorisé le partage d’informations et d’opinions entre les deux entités qui ont été théoriquement mises face à leur responsabilité. « Sur ce, plusieurs intervenants du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) ont abordé la mission de la Croix-Rouge ainsi que la responsabilité des policiers dans l’exercice de leurs fonctions » précise la note.

Dans son allocution, la cheffe de délégation du CICR pour Haïti, Madame Marisela Silva Chau, a abordé les principes et mode d’opération de la Croix-Rouge qu’elle résume en quatre grands points : humanité, impartialité, neutralité et indépendance. Selon elle, le CICR est caractérisé par l’absence de position et a pour obligation de porter assistance à toutes les parties.

Pour sa part, le chef des Opérations du CICR en Haïti, Yssouf Koné, a mis l’accent sur les domaines d’intervention de cette institution dans le pays qui sont : la protection, la santé, l’eau et l’habitat, et la coopération avec la Croix-Rouge Haïtienne. « Le CICR a porté assistance aux personnes déplacées dans les zones défavorisées, notamment à Cité Soleil et à Delmas » souligne-t-il.

Se penchant sur le cadre d’action du CICR, le Délégué à la Police et aux forces de sécurité, Spero Lewis Gouchola a souligné que la guerre est un fait qu’il convient de réglementer, et l’objectif du CICR est de réduire les effets et notamment les souffrances générées par : les conflits armés Internationaux, les conflits armés non internationaux et les situations de violence tout en précisant que la situation qui persiste aujourd’hui en Haïti est une situation de violence.

Il a également fait le point sur le rôle et les limites des forces de sécurité lors des conflits armés. Selon lui, les forces de sécurité sont un acteur dont l’activité va du temps de paix jusqu’au temps de conflit armé, comme le CICR.

A lire aussi :

Kamala Harris dépasse les attentes avec une levée de fonds record de 540 millions de dollars en un mois