Des dirigeants du Secteur Démocratique et Populaire, feraient l’objet de graves persécutions politiques, selon ce qu’a fait savoir le Secteur Démocratique qui, dans une note acheminée à notre rédaction, dénonce ce qu’il appelle une répression politique exercée à Miragoâne depuis les dernières 48 heures contre les dirigeants et militants locaux des partis et organisations politiques signataires de l’Alternative consensuelle pour la Refondation d’Haiti.
Le Secteur Démocratique, dans ce document, dit avoir appris que des mandats d’amener ont été décernés arbitrairement, souligne-t-il, contre une vingtaine de dirigeants et militants de l’opposition dans le département des Nippes citant notamment Amatas Jean Philippe, Fresnel Afice, Fenel Bien Aimè et Pierre Mikerlange. Ces derniers seraient tous des dirigeants du Secteur Démocratique et Populaire, poursuit cette note signé par l’avocat André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique.
Derrière ce qu’il qualifie de graves persécutions politiques dont sont l’objet les personnes susmentionnées, André Michel pointe du doigt le Commissaire du Gouvernement, Gertha Zèphyr et le Directeur Départemental de la Police des Nippes, Frantz Mahurin, qui auraient utilisé les services d’un bandit notoire du nom de Guy Polinice, un délinquant arrêté à plusieurs reprises par la Police pour trafic de drogue et d’autres activités criminelles, pour persécuter ces dirigeants politiques.
Le Secteur Démocratique et Populaire qui en profite pour appeler les organisations de droits Humains et l’opinion nationale et internationale à braquer leurs caméras sur les violations de droits Humains et les répressions politiques dont sont victimes quotidiennement les représentants de l’Opposition à Miragoâne, réitère sa détermination à continuer la lutte afin d’aboutir à la démission de Jovenel Moïse, la réalisation du PROCÈS PETROCARIBE et l’organisation de la Conférence Nationale Haïtienne Souveraine.