Ce lundi 25 novembre marque le début des 16 jours d’activisme dont l’objectif est de sensibiliser les peuples sur les conséquences des violences faites à l’égard des femmes et des filles. « Tous unis », c’est le thème retenu par les Nations-Unies cette année pour le déroulement de cette campagne de sensibilisation.
En Haïti, des organisations Féministes dont la Ligue des Femmes Haïtiennes pour la Reconstruction(LIFAR) en profitent pour attirer l’attention du pays sur la culture de violence contre des femmes qui caractérise la société haïtienne et exigent respect et justice pour les femmes et les filles victimes.
Dans une note adressée à la rédaction de Juno7, la LIFAR ayant comme coordonnatrice générale, Pedrica Saint-Jean, dénonce les violences physiques et sexuelles dont sont victimes les femmes en ces moments de crise prenant comme exemple des cas de viols à Jérémie et aux Gonaïves récemment.
LIFAR veut interpeller toutes les couches sociales dont les organisations des Droits Humains, des femmes en particulier, les organisations morales et religieuses en vue d’éradiquer toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. LIFAR veut attirer l’attention des autorités politiques, judiciaires et policières sur les violences faites aux femmes qui représentent un danger pour l’avenir du pays »,écrit cette organisation dans ce document.
Au nom des femmes sans voix et marginalisées, la Ligue des Femmes Haïtiennes pour la Reconstruction lance un cri de détresse à l’occasion de ce 25 novembre. Pour une énième fois, elle dit non à aux violences à l’égard des femmes toute en sollicitant la solidarité de toutes les forces vives de la nation au profit des victimes.