La Chine a annoncé mardi 21 janvier un sixième mort victime d’un mystérieux virus. 291 cas ont déjà été recensés alors que 982 patients sont en observation.
La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, cousine de celui responsable du SRAS (syndrome respiratoire aigu) – un virus hautement contagieux, qui avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hongkong en 2002-2003.
Cette fois-ci, l’origine de ce nouveau coronavirus semble se trouver dans un marché de Wuhan, ville chinoise de 11 millions d’habitants, fermé le 1er janvier. « On suppose que la source était des animaux vendus dans ce marché et qu’il y a eu passage chez l’homme », explique le professeur Fontanet, responsable de l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur à Paris.
Lundi, Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, a fait savoir à la chaîne de télévision d’Etat CCTV que la transmission par contagion entre personnes était « avérée ». L’OMS estime pour sa part qu’un animal semble être « la source primaire la plus vraisemblable », avec « une transmission limitée d’humain à humain par contact étroit ».
A l’heure où d’autres cas – suspectés ou vérifiés – se sont déclarés ailleurs en Asie et en Océanie, le spectre du SRAS a poussé les autorités locales à prendre des mesures pour éviter une pandémie. L’Organisation mondiale de la Santé annonce de son côté la tenue d’une réunion d’urgence.
Source : Le Monde