Le secrétaire général du RDNP, Éric Jean-Baptiste, fustige le comportement de ceux qui critiquent l’opposition politique et évoque une erreur de jugement.
Port-au-Prince, Haïti.- Les récentes déclarations de l’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique, maître Bernard Honorat Gousse, continuent de provoquer des réactions outrées dans les rangs de l’opposition. Certains leaders de l’opposition au pouvoir exécutif ont souligné à l’attention de l’homme de loi qu’il est dans le faux dans sa lecture sur les acteurs et structures s’opposant à l’administration de Jovenel Moïse.
Dans son éditorial hebdomadaire de ce lundi 5 octobre 2020, le secrétaire général du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Éric Jean-Baptiste, parle d’erreur de jugement et n’hésite pas à épingler les auteurs de ces propos désobligeants à l’encontre de l’opposition politique. Pour Éric Jean-Baptiste, il y a Erreur sur toute la ligne. Erreur, mais aussi Échappatoire ou Excuse.
Titré justement « Erreur, Échappatoire ou Excuse », l’éditorial du RDNP attaque de manière virulente certains intellectuels, directeurs d’opinion, et internautes intéressés ou tout simplement désespérés qui selon l’homme politique se liguent contre les partis et les regroupements de partis de l’opposition politique. Commentant l’actualité politique selon la vision de son parti, Éric Jean-Baptiste s’en prend à ceux qui estiment que l’opposition politique mène une bataille antinationale et contre-productive dans une démarche incongrue visant à dédouaner de ses responsabilités le PHTK, au pouvoir depuis les 10 dernières années.
Le leader du RDNP ne digère pas du tout que certaines critiques comparent les leaders de l’opposition politique à Jovenel Moïse au point de semer la confusion dans les têtes. Il s’agit de se trouver une excuse commode pour justifier les nombreuses dérives du président Jovenel Moïse analyse l’homme d’affaires dans cet éditorial. Éric Jean-Baptiste souligne à l’attention des critiques de l’opposition politique qu’elle a toujours été multiforme et diversifiée. Ces « donneurs de leçon » toujours enclin à critiquer ou à corriger ne sont membres d’aucune structure politique ou de la société civile où ils auraient pu partager leur « science » fulmine Éric Jean-Baptiste dans cet éditorial du lundi 5 octobre 2020.
Enfin, c’est un Éric Jean-Baptiste très remonté qui conseille à ces éminences grises, critiques acerbes de l’opposition politique, de se mettre au service des partis politiques qui assistent impuissant à l’avènement des « grenn 5 » au pouvoir depuis le début de la transition politique en 1986.
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