Éric Jean-Baptiste plaide pour l’organisation des élections, en dépit de l’insécurité qui règne dans le pays
Le secrétaire général, du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), Éric Jean-Baptiste, continue de plaider pour l’organisation des élections dans le pays malgré l’insécurité qui fait rage dans le pays. Selon lui, l’insécurité ne saurait être un obstacle à l’organisation du scrutin puisque l’ensemble du pays n’y est pas touché.
A date le parti politique Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) n’a signé aucun accord politique qui rassemble des secteurs de la vie nationale souhaitant trouver une solution à la crise politique qui perdure dans le pays. De l’avis du secrétaire général du RDNP, Éric Jean-Baptiste, l’accord que le pays a besoin doit prendre en compte la question du changement de la constitution si les acteurs veulent s’engager dans cette voie là dans le but de mettre en place une assemblée constituante et doit nécessairement inclure la date de l’organisation des élections.
« La démocratie est la colonne vertébrale du système démocratique », a rappelé M. Jean-Baptiste qui indique que si aujourd’hui les acteurs ont changé la voie à suivre pour prendre le pouvoir il serait prêt à s’y accommoder. « On aura besoin techniquement de sept mois pour organiser les élections dans le pays. Le RDNP a, en ce sens, soumis antérieurement des chronogrammes d’activités à plusieurs instances du pays. De septembre à octobre on propose de mettre en place un nouveau Conseil électoral provisoire, d’octobre à décembre l’établissement de l’assemblée constituante qui devra travailler sur le draft de la constitution. En janvier l’organisation du referendum, puis la réalisation des élections entre mars et avril. Le mois de mai sera retenu pour éventuellement un second tour et enfin en juillet –août le président prêtera serment », a rapporté M. Jean Baptiste
Le RDNP n’a signé aucun accord.
Le secrétaire général du RDNP a salué l’accord de Montana. Cependant, Éric Jean- Baptiste souligne qu’il ne l’a pas signé pour deux raisons principales: La duré du mandat du président transitoire jugée trop longue « aucun accord politique ne peut remplacer la légitimité populaire que les dirigeants politiquent peuvent obtenir via les urnes », a-t-il dit. Ensuite Eric Jean-Baptiste n’est pas d’accord avec le mécanisme prévu par l’accord pour mettre en place le président transitoire. Il souligne qu’à travers ce mécanisme il serait très facile pour des personnes qui détiennent de l’argent sale de faire installer le président de leur gré.
Le leader politique dit n’être pas en désaccord avec l’actuel premier ministre, Ariel Henry. Il n’a pas paraphé l’accord’’ pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire parce que, selon lui, le chef du gouvernement doit clairement indiqué la date de l’organisation des joutes électorales « La démocratie a formellement dit qu’il faut qu’il y ait le renouvellement du personnel politique via les urnes », a-t-il souligné.
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