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L’Espagne supporte l’éducation en Haïti à hauteur de 12 millions d’euros. Cet argent finance l’amélioration de l’accès à l’éducation, la formation des enseignants et l’apprentissage du créole.
Le ministre de l’Education nationale a rencontré, le mercredi 9 février, l’ambassadeur d’Espagne accrédité en Haïti, à l’Inspection générale de l’Education nationale à Musseau pour paire un état des lieux de la coopération espagnole dans le domaine éducatif. Une bonne partie de cette rencontre a été consacrée à la place du créole (comme langue d’enseignement et langue enseignée) dans les deux premiers cycles de l’école fondamentale, aux cantines scolaires, au projet de création de lycées techniques misant sur les potentialités et les besoins des zones d’implantation éventuelles.
Le ministre Nesmy Manigat et l’ambassadeur Sergio Cuesta Francisco, selon un communiqué du MEMFP ont passé en revue les projets en cours comme EDUKAYITI portant sur l’amélioration des services éducatifs dans le Sud-Est d’Haïti ou des projets qui sont à leur phase de démarrage comme celui visant le renforcement des EFACAP dans le Grand Sud ou celui concernant les universités publiques en région (UPR) appelées à régler leurs formations en référence aux besoins nationaux tout en respectant un standard international.
L’ambassadeur d’Espagne dans un tweet a fait savoir qu’il a rencontré le ministre de l’éducation nationale pour parler des 12 millions d’euros de financement de l’Espagne dans l’éducation en Haïti. « Le gouvernement espagnol travaille en étroite collaboration avec les amis haïtiens pour améliorer l’accès à l’éducation, la formation des enseignants et l’apprentissage du créole », a-t-il indiqué dans son tweet en créole.
Le ministre Nesmy Manigat et l’ambassadeur Sergio Cuesta Francisco ont échangé également des points de vue sur la situation scolaire dans la région frontalière haïtiano-dominicaine. Cet espace géographique configure une autre réalité humaine, sociale, économique, culturelle et linguistique qui exige une autre approche scolaire étant inscrite dans le vécu et l’avenir des deux peuples, poursuit le communiqué.