Insécurité: l’ambassade américaine demande aux citoyens américains de quitter Haïti dès que possible.
L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince dans une note publiée sur son site faisant référence à l’alerte de sécurité, demande aux citoyens américains de quitter Haïti le plus rapidement possible à cause de la situation sécuritaire du pays qui dégénère de plus en plus, les gangs armés continuent de terroriser la population civile. Le gouvernement américain conseille à ses ressortissants les actions à entreprendre afin de se protéger contre les actes de banditisme sur le territoire national.
« Compte tenu de la situation sécuritaire actuelle et des défis infrastructurels, les citoyens américains en Haïti devraient quitter Haïti dès que possible via des transports commerciaux ou privés », a écrit l’ambassade américaine, tout en signalant aux ressortissants américains que plusieurs compagnies aériennes et compagnies charter proposent actuellement des vols depuis les aéroports internationaux d’Haïti (Port-au-Prince et Cap-Haïtien).
Toutefois, la note de l’ambassade américaine indique que les vols se remplissent rapidement et les sièges peuvent n’être disponibles que plusieurs jours, voire plusieurs semaines avant le départ. « Étant donné que le nombre de sièges peut être limité, les citoyens américains devraient envisager de réserver leurs vols à l’avance », conseille l’alerte de sécurité du gouvernement américain à ses ressortissants.
L’ambassade américaine demande aux citoyens américains d’être extrêmement prudents lorsqu’ils voyagent à travers le pays, d’éviter les manifestations et les grands rassemblements de personnes, de faire demi-tour au cas où ils rencontrent un barrage routier, d’élaborer et mettre en pratique des plans d’urgence pour se mettre à l’abri sur place et/ou accéder aux aéroports et de consulter les directives sur les voyages dans les zones à haut risque.
Notons que depuis environ trois semaines plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince subissent la violence des gangs. Carrefour-Feuilles, Tabarre et d’autres zones stratégiques sont partis en vrille et contrôlés par des malfrats qui font la loi.
À lire aussi:
Les États-Unis ont fait un don de 40 véhicules à la PNH