Après Montréal et New Jersey, c’est à New York que des citoyens américains d’origine haïtienne veulent empêcher « Sweet Micky » de performer en public. Ces activistes ont en effet demandé aux autorités de la ville d’interdire la participation de l’artiste aux activités de la Journée des Indes Occidentales, une parade connue sous le nom de Labor day.
Dans une lettre ouverte adressée au maire de la ville de New York Bill de Blasio, les protestataires exigent que Michel J. Martelly soit banni des festivités du Labor Day cette année. En tant que New-Yorkais, disent-ils, ils ne devraient pas être soumis au discours incendiaire et grossier de l’ancien Président, à ses singeries de performances misogynes incluant des attaques contre des femmes, des ennemis politiques et des critiques, rapporte Jacqueline Charles de Miami Herald.
« Sa présence à la parade West Indian est dangereuse pour les femmes et va à l’encontre des valeurs qui font de la ville de New York un endroit où il fait bon vivre », ont écrit les signataires de la lettre.
«À l’ère de #MeToo, la participation de Michel Martelly à des activités célébrant la diversité dans une ville qui valorise l’égalité des sexes et le respect mutuel semble indécente et incohérente » soutiennent-ils.
Par ailleurs, dans une lettre communiquée au Miami Herald par la West Indian American Day Carnival Association, le président de ladite organisation a confirmé que les inscriptions étaient closes pour les participants. Seuls quatre groupes haïtiens sont enregistrés : T-Vice, Tony Mix, Kreyòl La et Banboche, un groupe costumé.