La Cour suprême de Floride, dans un document de 38 pages, a confirmé la sentence en appel de 6 condamnations à mort prononcées à l’encontre de Mesac Damas, haïtien d’origine. Ce dernier avait été condamné à mort en octobre 2017 par Christine Greider, juge du comté de Collier, après avoir avoué le meurtre de son épouse et de ses 5 enfants en septembre 2009.
Lors de son appel, Damas, 42 ans, a soulevé plusieurs erreurs, que la Cour suprême a finalement jugées sans fondement. Mettant en doute la constitutionnalité de la peine de mort, il a affirmé que celle-ci violait le huitième amendement de la Constitution américaine. Puisqu’aucune modification n’ayant été apportée à la loi de la Floride autorisant la peine capitale, le recours a donc échoué.
Rappelons qu’en septembre 2009, le condamné avait assassiné, dans sa maison, son épouse, Guerline Dieu Damas, âgée de 32 ans, et ses cinq enfants : Michzach, 9 ans, Marven, 6 ans, Maven, 5 ans, Megan, 3 ans et Morgan, 11 ans, en leur tranchant la gorge.
À l’époque, le shérif du comté de Collier, Kevin Rambosk, avait qualifié ces meurtres « d’événement le plus horrible et violent de l’histoire du comté ». Après avoir commis ces atrocités, Mesac Damas s’était enfui à Port-au-Prince, où il a été arrêté 3 jours plus tard par la Police nationale d’Haïti (PNH), extradé et remis à la justice américaine.
Tout au long de son incarcération et de sa comparution devant le tribunal, Damas ne cessait d’affirmer qu’il était possédé par des démons au moment du crime.
Source : Naples Daily News