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Fable: « Quisqueya et ses hommes », le nouveau texte du jeune fabuliste Epaphras Gibbs.
Le jeune fabuliste Epaphras Gibbs a pris le soin de présenter une nouvelle fable titrée « Quisqueya et ses hommes », à l’occasion de ce 18 novembre, date historique marquant la bataille des Vertières en 1803. Ci-dessous, lisez l’intégralité de cette fable.
Dans la capitale le nombre d’entreprises va décroissant, on comptait sur les doigts ceux qui étaient en marche et contribuaient au développement du pays.
« QUISQUEYA », était l’une de ses entreprises qui risquait malgré tout, de vendre des produits utiles à la population et participait largement au progrès des jeunes et de la société en général.
Belle, Joviale, Sage, Intelligente, Riche, ses mots étaient à la base de la description de cette grande femme ‘QUISQUEYA’.
Mais malgré toute ses richesses et sa beauté au superlatif elle n’avait pas pris l’éducation comme sa pierre de touche pour aller dans la bonne direction, ce qui malheureusement va causer l’échec et la perte de son entreprise.
Convoitée par les hommes des cinq continents, de couleurs, et de genres divers, qui s’evertuaient à voler l’entreprise à tout prix en commençant d’abord par capter son attention, et violer sa confiance.
« Elle a un cœur à prendre ajoute l’un d’entre eux ,-Samy, » : et comme ils savent ce qu’ils font, ils n’ont rien à attendre pour égorger, dérober, et détruire les rêves de Quisqueya pour le pays.
Ces hommes: la troupe six « T6 » « Sam, François, Dominique, Poutinov, Will, Thomas »
Aux paroles douces, des visages rayonnant de joies, mais des cœurs d’aciers, auxquels Quiqueya n’arrivait pas à résister. Elle qui a vécu l’enfer simplement par manque d’éducation, de naïveté, et de discernement, voulait vraiment aider le peuple, changer le système, promouvoir l’essor du pays d’avantage rien qu’à travers l’entreprise mais Hélas ! Elle était aveuglée par des coquins professionnels qui n’ont pas intérêt au progrès de la société.
Quisqueya sous l’emprise de Six hommes éduqués, professionnels, riches, charmants, et rusés.
Convoque les membres pour une décision finale. Ainsi soit-il,- elle ouvre la réunion en posant cette question : Mais pourquoi, dans un clin d’oeil vous vous intéressez tant à moi? Et vous vous souciez tant de l’entreprise ?
Sam: prit la parole et dit : ‘ moi, tout ce que je fais pour toi, garde le par amour, car je t’aime et je crois pouvoir t’aider’.
François: pour sa part répliqua : ‘je maitrise très bien ce domaine et pour accomplir ces tâches il va falloir un expert c’est pourquoi je t’offre mon aide de bonne volonté’.
Maintenant vient le tour de Poutinov : ‘n’écoute pas ces renards, personnellement j’ai été responsable d’une industrie je parle en connaissance de cause et je connais la voie’.
Will de son côté répond en disant : ‘je suis avec toi de cœur, sans rien attendre en retour’.
Dominique a son tour répondit : ‘force est de constater comment la dérive totale affecte la société en général et l’île entière ainsi ensemble nous pouvons apporter une solution prospère pour tous’.
Si pour les cinq l’idée centrale est de mettre les clés entre les mains des personnes compétentes et crédibles.
Pour ce dernier, Thomas qui ajoute : ‘tu es belle, sage, dévouée, mais tu ne sais ni lire ni écrire, et tu as une grande entreprise, si réellement tu aimes ton peuple et tu veux l’aider alors signe ce contrat en déposant ton doigt ici, ce qui authentifiera l’Alliance de la troupe six « T6 » avec ‘’Quisqueya’’, ainsi nous pourrons tous être gagnant gagnant’.
Emue par ces mots, elle a vite cru que l’entreprise sera en de bonnes mains sans s’en apercevoir que c’était du marchandage et jamais l’un d’entre eux avait eu l’idée d’aider vraiment Quisqueya et son pays.
Alors répliqua Quisqueya : si vraiment je signe ce contrat, vous allez rester dans votre attribution ? Et le peuple bénéficiera des retombées de l’entreprise ?
Ils répondirent tous comme des perroquets : bien sûr que oui, tu peux compter sur nous,. Alors sans aucune ombre de doute elle signe en mettant un doigt au contrat.
Morale : « Là où l’éducation n’est pas à la base, La médiocrité prends les rênes »
Epaphras Gibbs bb