Faillite de la banque Silicon Valley Bank (SVB): les États-Unis enquêtent et veulent limiter tout risque de contagion.
Le département de la justice des Etats-Unis a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB), qui a été repris par les régulateurs fédéraux en fin de semaine dernière après que ses déposants se sont rués vers leur argent.
Elle cible potentiellement les récentes ventes d’actions effectuées par plusieurs dirigeants de la banque, selon plusieurs médias américains dont le Wall Street Journal qui avance que l’agence supervisant les marchés boursiers, la Securities and Exchange Commission (SEC) a également ouvert une investigation dirigée par le bureau de la commission à San Francisco.
Selon plusieurs experts juridiques, dont les propos sont rapportés par le New York times, les ventes d’actions de la société par plusieurs dirigeants de la banque dans les semaines qui ont précédé la faillite de l’institution pourraient constituer l’une des cibles potentielles de l’enquête.
La SVB, cette banque proche des start-up et des sociétés d’investissement en capital-risque, a fait faillite quand des clients ayant plus que 250.000 dollars ont fait des retraits massifs sur leur compte, soit plus que le montant habituellement garanti par les autorités.
Pour assurer sur la solidité du système bancaire, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a assuré dimanche que l’intégralité des dépôts de la banque en faillite Silicon Valley Bank (SVB) seraient garanties.
Risque de contagion
Le président américain dans un premier temps a annoncé des mesures supplémentaires pour renforcer la solidité du secteur bancaire. D’un autre coté, le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni a assuré, pour minimiser les risques de contagion, que le secteur bancaire est aujourd’hui mieux protégé face aux risques financiers.
Par ailleurs, on avance que la SVB, bien qu’étant une grande banque son activité était orientée presque exclusivement vers le monde de la technologie et des entreprises soutenues par des sociétés de capital-risque.