Getting your Trinity Audio player ready...
|
Une critique sévère des résultats du Conseil Présidentiel de Transition après huit mois de fonctionnement
Contrairement au parti Pitit Dessalines, dirigé par Moïse Jean-Charles, qui reste silencieux en raison de sa représentation au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du gouvernement, le parti de Jean-Bertrand Aristide, Fanmi Lavalas, est monté au créneau pour dénoncer l’échec du CPT, huit mois après sa mise en place.
Dans un communiqué, Fanmi Lavalas a exprimé de vives critiques envers le CPT, malgré le fait que son représentant occupe la présidence de cette institution. Le parti déplore une aggravation de l’insécurité en Haïti, marquée par « une série de massacres, d’enlèvements et une corruption persistante ».
Le communiqué souligne que le parti, « tout comme le peuple, constate la manière dont le CPT et le gouvernement continuent d’échouer piteusement, notamment à cause de l’insécurité croissante et la pauvreté qui plongent la population dans l’angoisse. »
Absence de résultats et promesses non tenues
Fanmi Lavalas critique également le fait ni l’Accord du 3 avril ni la feuille de route promise n’est pas publié. Le communiqué rappelle que le CPT et le gouvernement avaient promis des changements structurels dans l’État, tels que la mise en place d’une direction générale des communautés autonomes pour améliorer l’accès des services à la population, une promesse qui, selon le parti, « n’a jamais été tenue ».
Le parti met également en lumière l’incapacité de l’exécutif à répondre aux besoins urgents de la population, alors que « plus de 6 millions de personnes souffrent de la faim » et qu’un million de personnes sont sans abri.
Fanmi Lavalas dénonce l’inaction du gouvernement face aux récents massacres, qui, selon le communiqué, illustrent « l’absence de volonté et de capacité à résoudre les problèmes de sécurité ». Le parti considère cette situation comme une preuve supplémentaire de l’échec des dirigeants actuels à apporter des solutions concrètes aux défis sécuritaires et humanitaires qui paralysent le pays.
A lire aussi :
Emmanuel Macron nomme François Bayrou comme premier ministre