Fanmi Lavalas réitère sa position en faveur d’un gouvernement de salut public, indispensable à une véritable transition démocratique
Depuis novembre 2018, sa position n’a pas changé, Fanmi Lavalas est convaincu que seul un gouvernement de salut public peut sortir le pays du chaos dans lequel il se trouve actuellement. Le parti politique, à travers une note de presse rendue publique le 31 juillet, soutient que les élections ne seront pas possibles dans de pareilles circonstances et réitère sa position en faveur d’un gouvernement de salut public formé avec des vrais fils du pays, honnêtes, compétents et jouissant d’une réputation sans faille.
Le gouvernement de salut public, selon cette note, aura, entre autres tâches, celle de réaliser la conférence nationale, remettre sur pied l’appareil judiciaire afin de faire le procès des massacres, des crimes financiers et rendre justice à toutes les victimes de l’injustice. Il faut en outre un nouveau décret-loi électoral, un nouveau CEP qui sera à même d’organiser des élections fiables et crédibles.
Selon Fanmi Lavalas, le calvaire d’Haïti a commencé avec le coup d’État électoral ayant conduit les membres du PHTK à la tête du pays. Depuis, répression, corruption, kidnapping, insécurité, fédération des gangs, massacre font partis du lot quotidien du peuple haïtien.
Pour remédier à cette situation, il faut faire table rase, éliminer cet Etat criminel, cet État importé pour le remplacer par un État au service de la population, qui saura améliorer les conditions de vie du peuple, prendre des dispositions afin de permettre aux déplacés de rentrer chez eux et vivre dans la dignité et la sécurité, soutient Fanmi Lavalas qui reste convaincu que seul un gouvernement de salut public peut donner de pareils résultats.
Dans ce contexte, Fanmi Lavalas affirme avoir déjà entamé depuis plusieurs mois des discussions avec plusieurs organisations et représentants de la société civile afin de trouver une entente sur la mise en place de ce projet. Le parti du Dr Maryse Narcisse croit que la solution à la crise du pays doit nécessairement passer par le changement du système en place, le pays n’est pas encore prêt pour les élections.
Cette note signée du Dr Maryse Narcisse , de Joël Vorbe, du Dr. Jean Myrto Julien et de l’agronome Anthony Dessources termine par une demande du parti adressée aux militants et membres du parti de poursuivre leur mobilisation pour réclamer le gouvernement de salut public, indispensable à une véritable transition démocratique.
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