Le FMI a approuvé 111,6 millions de dollars pour aider Haïti à relever les défis économiques posés par la pandémie.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son approbation, ce vendredi 17 avril, pour le décaissement d’un montant de 111,6 millions de dollars américains pour aider ce pays membre à relever les défis posés par la pandémie du COVID-19. Ce soutien financier du FMI en financement d’urgence, fournit des ressources aux autorités pour les dépenses essentielles liées à la santé et un soutien au revenu afin d’atténuer l’impact de COVID-19 sur la population.
« Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un décaissement en faveur d’Haïti au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR) équivalant à 81,9 millions de DTS (111,6 millions de dollars, soit 50 % de la quote-part) pour aider à couvrir les besoins de la balance des paiements découlant du déclenchement de la pandémie de COVID-19 », peut-on lire dans un communiqué.
« COVID-19 représente un défi majeur pour Haïti, un pays en situation fragile avec des services de santé très limités, sortant tout juste de deux années d’instabilité sociopolitique et d’aggravation des difficultés économiques. Des mesures sont prises par le gouvernement pour arrêter la propagation du virus et pour amortir l’impact économique du choc », a déclaré Tao Zhang, directeur général adjoint et président par intérim.
Selon le FMI, la pandémie a aggravé les perspectives économiques déjà faibles d’Haïti. La forte baisse prévue des envois de fonds, la réduction des exportations de textiles et la diminution des IDE mettront à rude épreuve la balance des paiements. Des dépenses directes supplémentaires dans les domaines de la santé et des affaires sociales, ainsi qu’une nouvelle baisse des recettes fiscales, viendront aggraver le déficit budgétaire et les besoins de financement.
Le soutien du FMI contribuera à couvrir une partie de ces besoins et permettra au gouvernement d’atténuer l’impact sur la population, notamment en payant les salaires de certains enseignants et travailleurs, en fournissant des transferts en espèces et des rations alimentaires aux ménages et en accordant des subventions aux secteurs des transports et de l’assainissement, poursuit ce communiqué publié sur le site du FMI.
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