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Des gangs nigérians s’affrontent dans un quartier marseillais en France, les habitants ont déserté.
Des violences entre gangs nigérians ont éclaté dans la cité Kallisté, située à Marseille. Ces affrontements font fuir temporairement plusieurs habitants de ce quartier, a rapporté le site RFI. Selon le média français, ces affrontements ont éclaté depuis le week-end du premier mai.
D’après les informations, il y a eu au moins deux blessés lors de cette guerre éclatée entre des gangs nigérians. «Tout cela s’est passé en bas du bâtiment G de la cité, dont 42 des 129 appartements sont squattés. Les habitants, eux, n’en peuvent plus de voir leur cadre de vie se détériorer», a indiqué RFI.
Un habitant de la cité où les affrontements sont en train de se produire a expliqué à RFI que le quartier est en train de se détériorer. « De base, c’est un quartier qui vit, c’est un bon quartier. On est dans notre pauvreté, mais on est très solidaires entre nous, mais là, en fait, on vit une souffrance extrême », a-t-il relaté.
Face à cette situation, la sénatrice et adjointe au maire de Marseille, Samia Ghali, a dénoncé ces affrontements. « Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cela se produit. On est face à une situation de gangs qui viennent squatter et s’organiser pour mettre les gens sous pression, essayer de leur prendre leur appartement, leurs biens. On se retrouve avec des habitants qui vivent avec la terreur, la peur au ventre, parce que vous êtes face à des gens qui sont violents, qui sont armés et qui n’ont peur de rien », a-t-elle expliqué.
La sénatrice rappelle que cette situation a déjà eu lieu l’année dernière tout en demandant l’intervention de l’Etat. « Là, il fait chaud, il fait jour plus tôt, donc il y a du monde tout le temps. Quand il fait froid, l’hiver, quand on rentre chez soi, on voit moins ce qu’il se passe, mais là, on commence à voir les choses. Il y a de la prostitution, il y a du trafic, il y a de tout… C’est à l’État de faire ce qu’il faut pour que ces gens-là ne soient pas là où ils sont », a-t-elle lâché.
Parallèlement, le préfet a assuré la sénatrice que la police devrait bientôt lancer ses opérations pour rétablir l’ordre dans cette cité où la situation a commencé à se dégrader en 2019.