La redaction de Juno7 a appris à la mi-journée de ce vendredi 24 janvier, le décès d’un grand nom de la poésie haïtenne. Il s’agit de Georges Castera, poète, dessinateur et membre fondateur de l’Association des écrivains haïtiens.
Il a rendu l’âme dans sa résidence privée à Pétion-Ville. La nouvelle a été confirmée par sa femme Yannick Étienne.
Georges Castera fils est né le 27 décembre 1936 à Port-au-Prince. Très jeune, il avait commencé à faire ses premières armes comme rédacteur dans des journaux haïtiens. Il a ensuite laissé le pays pour aller étudier en France en 1956 avant de se rendre en Espagne pour y passer onze ans, où il a étudié la médecine, qu’il a abandonné finalement pour se consacrer à la poésie et à la politique. Et c’est là aussi qu’il a publié son premier texte en créole, Klou gagit, en 1965. Mais c’est à New York, qu’il a publié son premier recueil de poésie en français, Le retour à l’arbre en 1974.
Ayant pris goût à l’écriture, Georges Castera a ensuite publié plusieurs oeuvres remarquables qui ont fait de lui un poète unique. On peut citer en exemple « Ratures d’un miroir et Les cinq lettres en 1992 », « Quasi parlando en 1993 », « Voix de tête en 1996 » et « Brûler en 1999 ».
En cette triste circonstance, la rédaction de Juno7 présente ses sincères sympathies à son épouse, Yannick Étienne et aux autres membres de sa famille éplorés par son départ.