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Le gouvernement se souvient des victimes du tremblement du 12 janvier 2010
Le premier ministre Ariel Henry accompagné des membres du gouvernement, du haut commandement de la PNH, des membres du haut état-major de l’armée a commémoré, ce mercredi 12 janvier, marquant les 12 ans du tremblement de terre meurtrier qui a frappé le pays en 2010. La journée a commencé par le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du monument érigé à Saint-Christophe pour saluer la mémoire des innombrables victimes du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010.
Le premier ministre a ensuite pris part au service oecuménique organisé au Palais national en mémoire des victimes du séisme dévastateur du 12 janvier 2010. Dans son discours de circonstances, il a précisé que 12 janvier est une « occasion de nous rappeler que le temps est venu pour nous, haitien et haitienne, de travailler rudement pour changer la situation de tous les citoyens » sans distinction aucune; » une date de notre histoire de peuple qui doit rester gravée dans la mémoire de chacun de nous et dans celle des générations futures ».
Pour Ariel Henry, propulsé dirigeant principal du pays après l’assassinat de Jovenel Moïse, douze années plus tard le deuil reste difficile à faire et les traces des destructions sont encore visibles. « Aujourd’hui encore, le centre-ville de Port-au-Prince, pour ne citer que ça, ressemble à un champ de ruine.
Douze années plus tard, beaucoup d’entre nous ont encore besoin d’un soutien pour adresser et soigner les séquelles de ces blessures. Il en est de même pour la nation haïtienne qui a besoin de ses filles et fils pour panser les traumatismes laissés par ce drame, tirer les leçons et surtout apprendre à prévenir », a-t-il déclaré.
Face à la mauvaise manie d’oublier nos souffrances passées et de laisser la population perpétuer les mauvaises habitudes, Ariel Henry affirme que la nature s’est chargée de nous faire plusieurs piqûres de rappel. « Le 14 août de l’année dernière, dit-il, un autre séisme dévastateur a frappé la presqu’île du Sud. Et les secousses enregistrées dans le Sud ces jours derniers sont venues nous rappeler que notre pays est traversé par de nombreuses failles qui le rendent vulnérable. »
Éduquer et contraindre la population à mieux construire, se préparer contre le tremblement de terre, là où nous avons échoué depuis 12 ans, le chef du gouvernement pense pouvoir mieux faire. Il exhorte le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle à mettre tout en œuvre pour renforcer tant au niveau des enseignants que des élèves et étudiants la bonne compréhension des enjeux relatifs aux risques, aux catastrophes et à leurs effets néfastes.
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