Depuis quatre semaines, L’Office d’Assurance Véhicules Contre-Tiers connait une nouvelle grève. Toujours avec les mêmes acteurs: le syndicat du personnel de l’OAVCT, mais cette ci, avec et pour un autre motif: le départ sans condition de la commission technique chargée de restructurer l’institution. Cette dernière, rappelons-le, a été nommée par le président Jovenel Moïse en juin 2017.
Cet arrêt de travail prend une ampleur regrettable ces derniers jours et cause des préjudices graves aux usagers, à l’Etat et à l’avenir des employés selon les autorités compétentes. Le ministère de l’économie et des finances qui dénonce l’intransigeance des grévistes a, dans un communiqué, énuméré à l’intention de tous, les conséquences actuelles de ce débrayage :
- Non-assistance aux clients de l’office victimes d’accident de la route ;
- Impossibilité d’indemniser les propriétaires de véhicules victimes d’accidents de la circulation alors que le service est déjà payé ;
- Pertes de recettes considérables pour l’institution ;
- Non-paiement des salaires pour la période de grève ;
- Non-respect du principe universellement reconnu de service minimum aux usagers, en cas de grève ;
- Prise en otage des usagers (concessionnaires et̷ ou propriétaires de véhicules privés et publics de taxi-motos) qui ne peuvent pas opérer en toute quiétude et garantie ;
- Fragilisation gratuite de la réforme en cours ;
Par conséquent, le ministre de l’économie et des finances Jude Alix Patrick Salomon, exige la reprise immédiate, dès ce vendredi de toutes les activités au niveau de l’OAVCT tout en réitérant l’engagement de l’institution qu’il dirige d’utiliser la voie du dialogue et de la concertation afin de trouver une issue favorable à cette crise.