Grève chez Amazon: des salariés de plusieurs pays dont l’Allemagne exigent de meilleurs salaires et souhaitent voir l’entreprise payer convenablement ses impôts.
Au siège du géant américain de la vente en ligne à Bruxelles, voici le message qui a été posté par des syndicats le 27 novembre: « Obligez Amazon à payer ». C’était leur façon d’exiger l’Union européenne et les gouvernements à faire en sorte qu’Amazon rémunère correctement ses salariés, respecte les normes environnementales et paie ses impôts.
« Nous avons besoin du soutien des gouvernements de part le monde pour faire en sorte qu’Amazon paie. L’UE et la Commission ont un rôle clé. C’est pour cela que nous sommes ici. Nous voulons les forcer à faire en sorte qu’Amazon ait des pratiques justes en termes de salaires, de respect de l’environnement et qu’ils s’acquittent de payer leurs impôts pour soutenir nos sociétés », lancé Oliver Roethig, secrétaire régional du syndicat européen UNI.
En Allemagne, 2500 salariés ont commencé une grève de trois jours pour perturber le Black Friday, alors que l’entreprise annonce qu’elle versera des centaines de millions de dollars en bonus pour le personnel mobilisé pour les fêtes au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Selon ce qu’a rapporté Axelle Van Wynsberghe, militante à l’Internationale progressiste, des salariés d’Amamzon sont en grève sur quatre continents, dans beaucoup de villes dans le monde.
La pandémie de COVID-19 a permis au PDG d’Amazon, Jeff Bezos, d’amasser 200 milliards de dollars. Un record qui sans doute a exigé des efforts de plus de la part des employés qui, selon les informations, font face à des intimidations s’ils osent évoquer un salaire correct. De son côté, Amazon continue de se défendre et parler d’excellents salaires » et de « belles opportunités de carrière dans un environnement de travail moderne et sûr ».
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