Guadeloupe: des mouvements de tension contre l’obligation vaccinale des soignants
La Guadeloupe connaît ces derniers jours des mouvements sociaux qui ont dégénéré en des scènes de violences à la suite de la décision prise par les autorités pour obliger les soignants à se faire vacciner contre la Covid-19 et exiger le pass sanitaire.
Mécontents, des citoyens ont foulé le macadam sous la demande d’un collectif d’organisations syndicales afin de protesester contre cette décision qui défraie la chronique en ce moment.
Plusieurs médias français ont rapporté que la Guadeloupe a vécu pendant les dernières 24 heures une nuit enflammée avec aussi des barrages. Le réseau routier a été bloqué. « Les écoles sont restées fermées dans l’archipel vendredi, en raison de très nombreux barrages, l’activité tournait au ralenti.
Les tribunaux sont également restés fermés. Sur les routes, la journée a été émaillée de nouveaux incidents et blocages un peu partout », a rapporté le site FranceTVInfo dans un compte-rendu.
La tension était tellement de haute intensité vendredi que des policiers et gendarmes ont été visés par des tirs de certains individus. Les blocages ont repris ce samedi a informé un autre média français.
Lors d’un entretien sur TF1, Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle française a fait appel au dialogue, tout en qualifiant ces violences « d’insupportables ». « Il y a un besoin de dialogue, il faut le restaurer. Ces violences sont insupportables, et je suis aux côtés des populations, et de celles et ceux qui se font brûler leur voiture », a-t-elle déclaré.
Suite aux scènes de pillages et d’incendies qu’a vécu la Guadeloupe vendredi, le Ministère de l’intérieur guadeloupéen a affirmé que 29 personnes sont interpellées après une nuit très agitée où des pharmacies et des commerces de téléphonies ont notamment été visés, a rapporté le journal Nouvel Lobs.
Photo crédit: Christian Danquin
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