Moins de 24 heures après la grande mobilisation générale du 18 novembre à travers le pays pour continuer d’exiger pour certains, des explications sur l’utilisation opaque des fonds du programme PetroCaribe, et pour d’autres le départ du président Jovenel Moïse du pouvoir, la capitale haïtienne s’est réveillée dans la frayeur. Ici, le climat est effrayant et tout paraît incertain.
7:00 AM, les premiers constats montrent une capitale déserte. Les activités sont paralysées, Les écoles et les autres institutions ont gardé leurs portes fermées.
Les rues sont presque vides. Le transport en commun fonctionne au ralenti. Même les motards se font rare. Les gens sont restés chez-eux par peur d’être victimes en cas d’éventuels dérapages.
Malgré la présence de patrouilles policières dans les rues, très peu de personnes vaquent à leurs activités quotidiennes. La capitale est sur le qui-vive en ce début de matinée du lundi 19 novembre.