Osée, novatrice à l’instar de leur dernier challenge » unfollow Jovenel Moïse », l’initiative baptisée « 7 tours du Palais National a attiré la grande grande foule .
Velina Charlier, James Beltis, Pascale Solages pour ne citer que ces noms-là, étaient comme annoncé, à la tête de plusieurs milliers de PetroChallengers ce jeudi 13 juin pour un long parcours compris entre Rue Capois, Saint-Honoré, Lalue, et Rue de la Réunion.
Plus fougueux que jamais, ces jeunes, dans un esprit patriotique , avaient pour cible le palais présidentiel, lieu hautement symbolique pour infliger un carton rouge à un président et un régime indexés jusqu’au cou dans une vaste opération de corruption selon le deuxième rapport d’audit de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif relatif à la gestion et l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Pendant 7 fois, sans arrêt, sans escorte policière, les PetroChallengers ont fait le tour du Palais National. Munis de banderoles, de pancartes sur lesquels sont écrites leurs revendications, ils ont marché pour dénoncer l’impunité et la corruption qui gangrènent une société en péril.
Velina Chalier, l’une des figures emblématiques du mouvement PetroCaribeChallenge, a fait savoir que cette marche pacifique est une autre stratégie pour aboutir au procès PetroCaribe qui doit conduire à la condamnation et la saisie des biens de tous les Petrodillapidateurs.
Réagissant à l’appel au dialogue lancé mercredi 12 juin par le chef de l’Etat à l’ occasion de la célébration du 24e anniversaire de la PNH, Velina Chalier, a laissé entendre qu’il n’y a aucun dialogue possible avec un président corrompu, fruit et image d’un système corrompu.
Selon la militante citoyenne faisant office de porte-parole du mouvement PetroChallenge,Jovenel Moïse ne doit dialoguer qu’avec un juge afin de répondre des accusations de corruption portées contre lui.
Les PetroChallengers sont attendus demain vendredi dès 10 heures AM pour continuer à fouler le macadam en vue d’obtenir la démission de Jovenel Moïse qui selon eux, constitue le principal obstacle au procès petrocaribe.