Définitivement, l’initiative « pays lock » annoncée par l’opposition semble porter ses fruits. Depuis la journée de mobilisation du 7 février, les activités sont au point mort tant à la capitale que dans les villes de provinces.
À Port-au-Prince, le commerce, le transport en commun ne fonctionne presque pas.
Ce samedi matin, la tension est moindre à Port-au-Prince comparée à vendredi. Mais rien n’est encore revenu à la normale car des mouvements sont organisés de manière spontanée dans divers endroits.
Des curieux sont sortis de chez-eux pour prendre la tension de la rue. Ils commentent entre eux la conjoncture socio-politique. À chaque détonation, ils s’abritent pour ensuite reprendre la conversation.
Le tableau est pareil pour quelques grandes villes du pays dont Limonade.
S’agissant de la route Sud de Port-au-Prince, des témoins confirment que la situation était très tendue ce matin. À Martissant, Carrefour Feuille, des tirs nourris ont été entendus. Les gens n’ont pas pu entrer dans la capitale.
À Mariani, des individus ont brûlé un autobus de couleur jaune. Ils l’ont placé en travers de la route causant ainsi la paralysie de la circulation automobile.