Depuis plusieurs jours, un dossier mettant en vedette le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle Josué Agénor Cadet, sa prétendue fille Melissa Pierre-Louis et le journaliste Roberde Céliné alias Bob C, défraye la chronique sur les réseaux sociaux.
Dans une correspondance adressée au titulaire du MENFP, Melissa Pierre-Louis, âgée de 18 ans, affirme être la fille biologique du ministre Cadet et souhaite que ce dernier prenne ses responsabilités.
Après plusieurs tentatives infructueuses, la jeune fille dit avoir sollicité l’aide du journaliste de Caraïbes fm afin de forcer son géniteur à assumer son rôle. Ce dernier lui aurait demandé des faveurs sexuelles en échange. Ce qu’elle a accepté.
Acculé, le journaliste s’est vu dans l’obligation de donner sa version des faits. Intervenant au journal Premye Okazyon de ce mercredi 31 octobre, il a rejeté d’un revers de mains les accusations de la jeune fille faisant croire qu’ils auraient eu des relations sexuelles.
Le journaliste a même défié la concernée d’apporter une quelconque preuve de relation sexuelle entre’eux. «Je donne ma démission et mets fin à ma carrière en tant que journaliste, si Melissa apporte une photo ou une vidéo prouvant ma culpabilité », a-t-il martelé.
Cependant, il ne nie pas avoir donné de l’argent à son accusatrice ni que celle-ci s’est rendue chez lui à deux reprises. «Eske m t ba li 40 000 mil goud Melissa ap manje l pa konte? Li plis ke 40 000 mil », a avoué Boby, surnom donné par la jeune fille au journaliste dans leurs échanges de messages via Whatsapp.
Selon les propos du journaliste, sa rencontre avec la jeune femme est liée au fait qu’il reçoit des nécessiteux chaque vendredi au journal Premye okazyon. Melissa quant à elle était venue solliciter son aide, car son bébé était malade. Cependant, le vrai objectif de celle-ci, selon Bob C, était de nuire à Josué A. Cadet. Ainsi, l’amitié de longue date qu’il entretient avec le professeur Cadet l’a instinctivement poussée à essayer de déjouer ce plan en proposant son aide à la jeune femme.
Le journaliste croit que son accusatrice cherchait à le piéger. D’ailleurs, les qualificatifs (bb, boo, papi) qu’elle utilise dans ses messages laissent entendre qu’elle et Bob c avaient une relation intime. Mais ce dernier rappelle qu’il cherchait a éviter la jeune fille , car il a été prévenu à temps.
Selon Bob C, Melissa voulait lui extorquer de l’argent. Elle lui aurait demandé la somme de cent cinquante mille gourdes pour louer une maison à Fort-mercredi. Il croit aussi que la jeune fille se fait manipuler par un groupe d’individus voulant nuire à sa réputation.
Il argumente ses dires en relatant les agissements et les propos contradictoires de la jeune fille. Cette dernière raconte à la radio qu’elle avait 17 ans (mars 2018) lorsqu’elle a rencontré le journaliste. Cette «amitié» qui a débuté en février 2018 a pris fin en avril de la même année, en raison du fait qu’il a refusé les avances de Melissa et qu’il avait pris ses distances avec elle.
Tandis qu’elle s’était munie d’une carte d’identification nationale lorsqu’elle s’est présentée a l’émission de Roberde Céliné, celui-ci dit vouloir connaître «ki enstitisyon ki bay yon timoun 17 lane kat idantifikasyon nasyonal ». Et de renchérir que les journalistes qui interviewent Melissa ne savent pas qu’elle est la mère d’un enfant de quatre ans.
Celui qui se fait appeler «l’original, le vrai et l’unique » voulait se montrer rassurant dans ses prises de position allant jusqu’à confier qu’il était prêt pour que la justice l’entende sur ce dossier.
Aux propos de Guerrier Henri affirmant que la version de l’histoire racontée par Melissa dans certaines stations de radio de la capitale diffère de la sienne, l’homme qui dit «être envoyé par Dieu pour oindre son peuple» répond que cela ne l’étonne pas. D’ailleurs, l’un de ses amis a déjà eu affaire avec Melissa, à en croire ses dires.
En guise de conclusion, le journaliste s’est adressé à ses confrères et consœurs de la presse en déclarant qu’il était prêt à leur fournir des preuves justifiant son innocence.