Le Regroupement des Organisations Engagées a tenu ce jeudi un troisième sit-in devant les locaux de la primature au Bicentenaire.
Ce mouvement ayant attiré plusieurs centaines de participants, est un moyen utilisé par « les gilets oranges » en cette période de fêtes de fin d’année pour continuer à mettre la pression sur le gouvernement afin d’arriver à un procès équitable du dossier PetroCaribe.
« Contre vents et marrés, il faut que la lumière soit faite sur l’utilisation douteuse des fonds du programme PetroCaribe », a lâché le coordonnateur général du mouvement, James Jacques.
» il n’y aura pas de trêve tant que le gouvernement ne fasse ce qu’il faut pour satisfaire à notre revendication », a-t-il soutenu dénonçant les manoeuvres voilées du Premier ministre Jean Henry Céant pour faire passer le temps. » Aucun dialogue n’est nécessaire pour identifier, arrêter et juger les dilapidateurs de l’argent PetroCaribe, a-t-il martelé.
« Nou pap dòmi », c’est le slogan utilisé par les protestataires qui s’identifient aux vrais petrochallegers qui eux, disent n’avoir aucune motivation politique. Ils ont affirmé unanimement qu’ils ne comptent pas observer la pause sollicitée par le PM.
James Jaques pense que le gouvernement Céant ne s’est toujours pas engagé dans le processus devant aboutir au procès. Sinon, des scellés auraient déjà été apposées sur les propriétés des dilapidateurs de ces fonds et des actions concrètes auraient été posées en ce sens afin de prouver la bonne volonté de l’administration de Jovenel Moïse de faciliter la réalisation du procès du siècle: PetroCaribe.