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Haïti-Affaire PetroCaribe: les PetroChallengers refusent de faire partie de la commission Céant

Pour procéder à la mise sur pied de sa commission nouvellement annoncée, le Premier ministre Jean-Henry Céant n’a pas besoin de compter sur les PetroChallengers, s’il faut croire, Pascale Solages, membre de ce mouvement citoyen ayant pris naissance sur les réseaux sociaux avec un premier tweet du cinéaste haïtien, Gilbert Mirambeau avec le fameux hashtag « kotekòbPetroCaribea ? ».

« Chaque PetroChallenger est une commission à part entière. Nous ne ferons pas partie d’aucune commission », peut-on lire dans un court message publié sur le compte Facebook de la féministe.

Si le pouvoir en place l’aurait oublié, la fondatrice du festival « Nègès Mawon » se fait le devoir de rappeler à son intention les principales revendications des PetroChallengers qui s’articulent ainsi : audit, enquête, procès pénal, restitution et arrestation sans conditions des dilapidateurs des 3.8 milliards de dollars des fonds du programme PetroCaribe.

Quelques secondes après l’annonce de la création de la commission spéciale d’audit indépendante, les PetroChallengers étaient montées au créneau pour dénoncer ce qu’ils appellent une démagogie de plus de la part du pouvoir pour tenter de ralentir la mobilisation et corrompre si possible certains partisans.

Dans leurs déclarations sur les médias sociaux, on peut déduire une sorte de prudence et de méfiance chez ces jeunes déterminés, qui semblent avoir un très mauvais souvenir de cette pratique en Haïti.

Leur attitude peut bien trouver sa légitimité dans cette citation de l’ancien homme d’État et journaliste français, Georges Clémenceau, qui disant « quand on veut enterrer un problème, on créé une commission ».

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