Les activités sont encore au point mort à la capitale haïtienne exactement deux jours après le 18 novembre. Haïti se prépare à vivre une deuxième journée de grève.
Le climat est encore tendu à Port-au-Prince. Ici, la tension et la peur sont est encore palpables.
Certaines rues sont encore vides. C’est le cas de Carrefour Feuille, Delmas entre autres. Des barricades sont remarquées dans certaines intersections et dans certaines artères. Le SMGRS et les TPTC semblent ne pas s’intéresser à les déblayer pour faciliter la circulation.
7:00 AM, toujours pas de trafic dans les rues de la capitale. Il y a aussi très peu de gens qui sont sortis pour aller vaquer à leurs occupations. C’est ce que expliquerait dans un sens, l’absence remarquable des véhicules de transport en commun dans les rues à l’exception de quelques motocyclettes.
Les portes des institutions telles les écoles, les banques, les magasins et les boutiques sont restées fermer. Même le petit commence ne fonctionne presque pas.
Comme d’habitude, les patrouilles policières sillonnent les rues. Des policiers sont aussi postés devant des publiques et privés en vue d’assurer leur sécurité.
La situation de tension qu’a connu la capitale haïtienne hier où des bandits faisaient chanter leurs armes dans toutes les directions semble terroriser la population. Ce climat tendu qui y règne ce matin encore et qui paralyse toutes les activités est l’une des conséquences.