Des milliers de jacméliens ont gagné les rues ce vendredi 7 septembre en vue de protester contre l’attaque à la grenade perpétrée la semaine écoulée contre la résidence privée de Joseph Lambert à Delmas 40 A.
Banderoles et pancartes en main, ces citoyens vêtus de T-shirts blancs sur lesquels est écrit « Je suis Lambert » ont sillonné pacifiquement plusieurs paritaires de la cité d’Alcibiade Pommayrac question de témoigner publiquement leur sympathie à leur leader en dénonçant cette attaque criminelle dont il a été la cible et qui aurait pu lui couter la vie, selon leurs déclarations.
Partie du stadium jacky Khawly pour prendre fin devant les locaux du parti « Konbit Nasyonal » à l’angle de l’avenue Barranquilla et l’avenue de la liberté, cette marche contre l’insécurité, l’impunité, l’injustice et le banditisme se veut être le symbole du ras-le-bol de tout un département(Sud-est). Par cette démarche, les protestataires ont voulu rappeler au Sénateur Lambert qu’il n’est et ne sera jamais seul dans ce combat.
« Cette marche est organisée pour demander justice pour notre sénateur », lance énergiquement Hector Noël, coordonnateur de KONA pour la commune de Jacmel. « Lambert n’a pas de rival » insiste-t-il après avoir salué et remercié les gens qui ont fait le déplacement pour prendre part à la marche.
« L’Intimidation et la violence n’ont pas leur place sur l’échiquier politique en Haïti », martèle Me Annibal Coffy qui a représenté le sénateur Joseph Lambert à cette marche. « Aucun individu n’a le doit de vouloir ôter la vie a quelqu’un pourvu que ce dernier ne fait pas partie de la même chapelle politique que lui », ajoute-t-il d’un ton ferme en faisant allusion à l’attaque qui a cible l’élu du Sud-est.
La semaine dernière, des ndividus non-identifiés ont tiré sur la résidence du président du Grand-Corps. Ils ont même lancé une grenade sur la cour. Un agent de sécurité était sorti blesser. Jusqu’à présent, aucune arrestation n’a encore été effectuée dans le cadre de l’enquête. Le sénateur et ses proches attendent impatiemment la conclusion de l’enquête de la Direction centrale de la police judiciaire concernant ce dossier.