Le Premier ministre haïtien, le notaire Jean-Henry Céant se lance de plain-pied dans la bataille contre la corruption, comme il l’avait promis lors de l’énoncé de sa politique générale le mois dernier.
Le chef du gouvernement qui a présidé le lundi 1e octobre une rencontre de haut niveau avec les responsables de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC), l’unité centrale de renseignements financiers (UCREF) et de l’inspection générale des finances (IGF), exige de ces institutions des enquêtes rapides et des rapports urgents sur des dossiers tels le blanchiment d’argent, la corruption ainsi que le dossier d’actualité, PetroCaribe dont le pays en demande des comptes aujourd’hui.
Cette détermination que fait montre le PM dans l’idée de faire le jour sur ces dossiers brulants, peut faire peur à certains grands manitous du monde politique et économique haïtien qui souhaiteraient la pérennisation du règne de l’impunité dans le pays question de continuer à s’enrichir illicitement au détriment de l’État et dans d’autres activités louches, comme c’est le cas depuis des décennies.
Vouloir éradiquer la corruption, faire la lumière sur certains dossiers dont Petrocaribe c’est bien, mais, est-ce que le PM saura arriver au bout du tunnel pourvu que la majorité des personnes indexées dans le dossier Petrocaribe notamment, appartient à l’équipe qu’il vient tout juste d’intégrer, en l’occurrence « Tèt Kale ».