Moins de 24 heures après la publication du communiqué signé par 16 parlementaires réclamant la démission du chef de l’État, 5 sénateurs plus modérés invitent le président du Sénat, Carl Murat Cantave à solliciter une rencontre urgente entre le chef de l’État Jovenel Moïse, deux des sénateurs ayant signé ce document et deux choisis par le président du Sénat. Une façon « pour inviter Jovenel Moïse à tirer les conséquences de son inconséquence », écrivent les pères conscrits.
Dans cette perspective, les sénateurs Ronald Larèche, Patrice Dumont, Sorel Jacinthe, Jean Renel Sénatus, Dieupie Chérubin appellent à un dialogue entre tout les acteurs à savoir les acteurs sociaux, politiques et économiques dont l’opposition radicale et modérée, les supporters du pouvoir, le secteur des affaires, les organismes de défense des droits humains, les associations de journalistes, les petrochallengers les universitaires, les syndicats de professeurs, le secteur religieux, les associations professionnelles et ouvrières en vue de trouver une solution haïtienne à cette crise.
Ces rencontres doivent déboucher sur l’organisation de la conférence nationale, d’une réforme en profondeur au sein de l’administration publique y compris une réforme fiscale et l’organisation du procès PetroCaribe.
Ces réalisations, seront à même de stopper l’hémorragie et mettre le pays sur la voie du changement, estiment les sénateurs qui invitent les trois pouvoirs à informer les représentants de la communauté internationale des mesures prises par les responsables de l’État dans le but de trouver une sortie de crise sans violence, selon le voeu de l’article149 de la loi mère.
