Le mot d’ordre de grève lancé par une frange de l’opposition politique pour ce lundi 26 novembre en vue de continuer d’exprimer son désaccord avec l’administration de Jovenel Moïse, n’est pas respectée tant au niveau de la capitale haïtienne que dans les provinces.
Après avoir perdu une semaine, les gens, en dépit de toute intimidation, sont sortis de chez-eux afin de vaquer contre vents et marrées à leurs activités.
Ils sont nombreux ce matin à reprendre la routine: parents d’élèves, écoliers, employés d’entreprises, petits marchands pour ne citer que ceux-là. À bien lire sur leurs visages, on a l’impression que tout cela leur manquait.
Les rues, et les intersections sont bondées de monde. Le nombre de piétons et de taxis augmente à chaque minute. Sur la route de Delmas, au Carrefour de l’aéroport, à Pétion-Ville entre autres, le trafic fonctionne comme à l’accoutumée.
Les policiers sont postés à chaque intersection. Des patrouilles sillonnent les rues qui ne sont pas jonchées de détritus et de pneus enflammés ce lundi, contrairement à la semaine dernière.
7:30, quelques entreprises s’apprêtent à ouvrir leurs portes. Des chauffeurs sont venus faire le plein dans certaines pompes à essence se trouvant à Delmas pour démarrer leur journée de travail. Les motards sont très présents dans les rues. Les klaxons des véhicules, les bruits assourdissants des moteurs mélangés aux voix des passants et les sons des radios disent clairement que la vie reprend à Port-au-Prince.
Dimanche, le gouvernement avait demandé aux gens de sortir vaquer à leurs activités. Jean Henry Céant, a demandé aux fonctionnaires de l’administration publique sans exception de reprendre le travail. Le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle s’était réjouit de cette mesure en demandant aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école
