Face à la conjoncture de crise qui paralyse le pays depuis le 7 février dernier, la Chambre franco-haïtienne de commerce et d’industrie (CFHCI) dans une note de presse, fait un ensemble de recommandations au Premier ministre Jean Henry Céant.
Pour la Chambre franco-haïtienne de commerce et d’industrie (CFHCI), les causes du mécontentement populaire « généralisé et justifié » qui prévaut dans le pays depuis plusieurs jours ne sont autres que la corruption et la gabegie des fonds publics. En plus d’être les sources de la frustration populaire, elles sont aussi l’origine de la crise économique actuelle.
Ainsi, la CFHCI propose, au Chef de la Primature , comme pistes de solution, de créer un observatoire mixte composé de personnalités crédibles qui aura pour mission d’une part de réévaluer le budget, de s’assurer des audits fiables immédiat des institutions comme l’APN, l’ONA, l’OFATMA, l’OAVCT, d’autre part.
En outre, pour la baisse drastique des charges de l’État et l’augmentation de l’efficacité gouvernementale, la CFHCI réclame un accord politique dans un meilleur délai. Ce qui se fera par la réduction du nombre de ministres de 10 à 12, lit-on dans cette note signée par les membres du conseil d’administration dont Grégory Brandt, Jean Raphaël Boulos, Geoffrey Handal, entre autres.
Saluant le processus de dialogue entamé par le chef du gouvernement, la CFHCI réitère certaines demandes déjà exprimées. Aussi invite-t-elle au Premier ministre d’œuvrer à l’établissement d’un véritable État de droit ainsi qu’un climat propice à l’avènement d’une conférence nationale. Cette dernière aboutira à un pacte social et une nouvelle constitution. « La crédibilité du dialogue politique passe obligatoirement par la reddition des comptes tant demandée par tous les secteurs de la société civile » selon la Chambre franco-haïtienne de commerce et d’industrie.
