Les citoyens se sentent de plus en plus concernés par la situation dans laquelle est coincée le pays. Odette Roy Fombrun, écrivaine et historienne juge important de placer son mot en appelant les différents secteurs de la vie nationale à assumer leur responsabilité.
“J’invite” est le maitre mot de cette missive de cinq paragraphes dans laquelle Odette Roy Fombrun attribue à chacun sa part de responsabilité.
S’adressant d’abord au gouvernement, elle invite ce dernier à rendre des comptes à la population. Elle l’encouge à emprunter la voie du dialogue qui selon elle, serait le seul moyen de garantir l’avenir du pays.
S’adressant ensuite aux instances juridiques du pays, elle leur demande de répondre à l’interrogation populaire “kot kob Petro Caribe a” et également de tenir la population informée de l’état d’avancement de ce dossier et de se pencher sur les contrats signés entre les entreprises Dominicaines par le premier ministre Bellerive et Le sénateur Bautista. Ce dernier dont une banque américaine avait refusé d’encaisser son argent pour n’avoir pas pû fournir des explications sur la provenance de cet argent.
Odette Roy Fombrun invite le sénateur Jean Charles Moise à consulter le livre titré : “Le drapeau et les armes de la république” où est abordée la question du Drapeau noir et rouge rappelant que ce bicolore a été utilisé dans le passé par 3 dictateurs à savoir l’empereur Jean Jacques Dessalines, Henri Christophe et les Duvalier Père et fils .
Plus loin, l’historienne tient aussi à rappeler au Sénateur que le drapeau bleu et rouge a été rétabli par les Haïtiens eux mêmes après chaque dictature. Elle l’invite à s’abstenir de certains débats car dit elle” les débats stériles ne servent qu’à désorienter la jeunesse et détruire l’esprit de fierté nationale et le respect du drapeau”
Et aux agents de l’ordre nationale, Odette Roy Fombrun les invite à désarmer les bandits, démanteler les gangs, arrêter les criminels et rétablir la paix face à la menace d’intervention étrangère.