Après plusieurs tentatives échouées, le président de la république Jovenel Moïse dont le mandat est aujourd’hui menacé, prend en main la question du dialogue inter-haïtien que plus d’un estime être la voie royale pour sortir le pays du bourbier dans lequel il se trouve depuis trop longtemps.
En effet, le chef de l’État, après avoir consulté plusieurs secteurs de la vie nationale a nommé par. arrêté présidentiel un comité dont la mission est de faciliter la tenue du dialogue national interhaïtien.
Les noms des 7 personnalités composant cette structure dont un PetroChallenger du nom de Carlo Joseph, Economiste de profession,jeune citoyen engagé dans la lutte contre la corruption et pour restitution des fonds petrocaribe ont été publiés dans un arrêté présidentiel publié le jeudi 21 février. Les autres membres sont Charles Suffrard, ex-conseiller du feu René Préval et coordonnateur national de l’organisation paysanne (KOZEPEP); Kettely Julien, militante des Droits-Humains, responsable de l’IMED ;Marie Carmel Mentor; Dorothie Sénatus; Marie Michelle Sylvie Rameau et Rudolph Dérose. Ces derniers sont proches de différents secteurs de la société dont religieux, affaires entre autres.
Le comité en question, après avoir rencontré tous les acteurs et secteurs de la vie nationale, la diaspora y compris, devra soumettre son rapport définitif au chef de l’État dans une période ne dépassant pas 3 mois à compter de la date de son entrée en fonction.
Dans le délai imparti, le comité facilitateur devra définir un cadre méthodologique approprié devant faciliter les discussions, recommander toutes les mesures pouvant favoriser les conditions favorables à ce dialogue en mettant en oeuvre une stratégie qui pourra garantir un dialogue interhaitïen franc et sincère avec la participation de tous les acteurs comme le veulent les articles 1,2,3 et 4 de l’arrêté.
Avec l’aggravation de la crise socio-économique et politique qui freinent le développement du pays, les acteurs,secteurs et amis d’Haïti optent tous pour un dialogue entre les fils et filles d’Haïti afin de trouver un consensus basé sur un projet global en vue d’arriver à poser les bases d’un nouvel État-Nation avec de nouvelles perspectives économiques,sociales , culturelles et politiques. Ainsi, d’aucun estiment que c’est ainsi qu’Haïti pourra couper court à toutes les formes de mauvaise gouvernance qui placent toujours le peuple au second plan.