Port-au-Prince et plusieurs autres villes du pays se sont réveillées dans une atmosphère de peur ce mardi matin après la journée de tension lundi en raison de la rareté de l’essence constatée dans le pays depuis plus de trois semaines.
À Port-au-Prince, les activités sont totalement paralysées. Les routes sont presque désertes. Le transport en commun, le commerce, les banques et les institutions scolaires ne fonctionnent pas. Les gens sont restés chez eux à l’exception de quelques curieux et motards.
À Delmas, au Carrefour de l’aéroport, à Christ-Roi où quelques détonations ont été entendues ce mardi matin, la situation est ainsi présentée.
Des barricades sont dressées à Cité Soleil, Duvivier, Drouillard, Carrefour Marassa, Duval et Pèlerin.
La deuxième ville du pays s’est réveillée dans un calme apparent. Les activités tentent de reprendre. Une quantité négligeable d’élèves est remarquée dans les rues.
Le constat est quasiment le même pour la ville des Cayes. Là bas, si le transport et le commerce informel essayent de redémarrer, aucune école ne fonctionne. Parallèlement, des militants annoncent la reprise des mouvements de protestation dans la métropole du Sud.