Sainté Stanley de son nom d’artiste, Enimò Haïti, est plus que probablement la nouvelle étoile montante de la scène du rap haïtien. Depuis tout petit, ce rive-artibonitien de 21 ans baigne dans l’univers du hip-hop, musique à tendance populaire.
Dès l’âge de dix ans il a commencé à écrire des chansons et accompagné son oncle dans les plus grands spectacles de Petite Rivière de l’Artibonite.
« J’ai tout de suite été exposé à quelque chose de très puissant. Mon oncle a été un fan de Master Dji, a-t-il expliqué. Je n’ai pas été élevé en écoutant du Nemours Jean-Baptiste… »
À 14 ans, il a sorti son premier single « Miko n brake ». Après ce petit parcours dans un studio d’enregistrement, c’est le rap et son atmosphère sympathique qui va séduire son public, alors qu’il vient d’avoir 16 ans, lors d’un concours de chant interscolaire au Palais municipal de Delmas. Le jeune au talent promoteur a représenté dignement le lycée Daniel Fignolé.
Après cette découverte, il a escaladé successivement et vite les échelons, en optant pour un univers sombre et parfois même presque apocalyptique. Et la cerise sur le gâteau dans ce début de carrière, c’est quand ses morceaux passent à longueur de journée dans pas mal de célèbres show de la capitale haïtienne.
Son dernier morceau « Yo bay li » fait carton plein sur les plateformes musicales, et il entend sortir un prochain single dans quelques mois.
Le rêve de Enimò Haïti ? Jouer dans les plus grands festivals du monde et faire un concert au Zénith, Paris La Villette, salle de spectacles emblématique de la capitale française.
Pour ce faire, le jeune prodige a surtout besoin du soutien des plus hautes autorités d’Haïti pour tenir plus haut le drapeau haïtien.