Le mois de novembre marquera les 77 ans du Bureau National d’Ethnologie, BNE, cette institution qui, depuis sa création, joue le rôle de gardienne de mémoire de la culture et de l’identité haïtienne.
Pour marquer sous une note grandiose cette célébration, toute une série d’activités sera organisée au niveau de la capitale et dans certaines villes de province à partir de ce 31 octobre. On peut citer à titre d’exemple, la construction et l’aménagement du premier musée Ethnologique à Belladère ainsi que des activités festives à l’occasion de la fête de la Toussaint les 1er et 2 novembre.
Érol Josué , directeur général du BNE depuis 6 ans, sollicite l’implication et la participation de tous, les maires en particulier, pour la pleine réussite de ces activités.
À l’approche de la célébration de cette date importante dans la vie du BNE, son titulaire estime qu’il est tout aussi opportun de rafraîchir la mémoire du public sur la principale mission de cette institution. « Depuis des décennies, le Bureau National d’Ethnologie chercher, identifie, et classe tout ce qui a rapport à la culture haïtienne », a déclaré son directeur, précisant que cette démarche s’inscrit dans une dynamique visant la valorisation et la conservation de l’héritage patrimonial local.
Pour mieux faire ce travail, depuis environ 6 ans, le BNE publie régulièrement des bulletins ethnologiques. Ces bulletins sont les résultats de recherches et découvertes archéologiques à travers le pays, s’il faut croire Érol Josué, qui se réjouit grandement de l’initiative baptisée “BNE hors des murs” via lequel certains travaux sont exposés sous forme de photos en vue d’attirer la curiosité de tous.
