Justement, depuis son court-métrage intitulé « Kafou », le cinéma chez l’équipe de Muska Films suit une pente qui le conduit à endosser une dimension de plus en plus «virtuelle». Cette fois-ci avec « Malatchong » qui est un film que le réalisateur Bruno Mourral veut ancrer dans la véracité des villes d’Haïti.
La compagnie cinématographique a commencé le tournage de son premier long-métrage de 90 minutes dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Différentes scènes du film vont être tournées dans les environs. Intitulé « Malatchong », il s’agit d’un thriller politique à en croire le cinéaste et producteur Gilbert Mirambeau Jr qui, dans une interview exclusive accordée à l’agene en ligne de Juno7, explique : « Nous sommes en train de tourner notre prochain film typiquement haïtien. »
Ce film devrait suivre l’histoire de deux personnes en pleine campagne politique qui, avec un colis en main, traversent le pays d’un endroit à l’autre.
Cet arc narratif permet à Muska Films de s’entourer de belles têtes d’affiche. Parmi elles, Gessica Généus, Ashley Laraque, Rolaphton Mercure, Jean Samuel André, sous le label d’une co-production d’Haïti, de la France et du Canada.
Pour l’instant, l’équipe, selon Gaëthan Chancy, fondateur et producteur de Muska Group, a un emploi du temps bien rempli, avec notamment « Malatchong », nouveau long-métrage, dont il faudra attendre la fin de 2020.
Par ce cocktail explosif qui est « Malatchong » c’est plein de choses. Ce n’est pas une chose. Il n’y a pas une clé des songes. Ça signifie, ça n’arrête pas. Et c’est là le cinéma auquel l’équipe de Muska Films veut continuer à être appartenu, moins en tant que compagnie cinématographique que comme cercle humain.
Dieudonné ST CYR