Contrairement à certains membres de l’opposition, Assad Volcy, numéro 1 de l’Orientation Démocratique pour Haïti, a répondu à l’appel de Jovenel Moïse.
Si le président de la République prévoyait de discuter avec Assad Volcy autour de la formation du prochain gouvernement, le leader de l’ODEPH qui se faisait accompagner de Sandra Paulemon, coordonnatrice des affaires exterieures et diaspora, de Jacques Belzin grand conseiller et de Jacques Lunay, responsable juridique de l’organisation, a préféré lui exprimer son intérêt pour une résolution globale et générale de la crise socio-politique et économique.
En ce sens, Assad Volcy a proposé au président Jovenel Moïse de s’attaquer à la crise en profondeur tout en optant pour une issue pacifique de la situation.
« J’ai expliqué au Président que le chapitre gouvernement doit être le dernier dans ce livre qu’est la crise. Nous ne sommes pas venus pour un partage de gateau car pour nous, la crise c’est le dossier Pétrocaribe, la situation économique précaire de la majorité, la constitution qu’il faut revoir, la corruption qu’il faut éradiquer et le désespoir du peuple qu’il faut aborder », déclare le numéro 1 de l’ODEPH.
» Je lui ai expliqué qu’un dialogue franc et sincère où tous les sujets seront abordés sans hypocrisie même son mandat, serait la voie idéal pour sortir le pays de l’impasse », ajoute-t-il.
Pour Assad Volcy, la seule solution possible à cette phase c’est le dialogue pour aboutir, dit-il, à un compromis historique afin de stabiliser le pays tout en le mettant sur la voie du développement.
« En absence de ce dialogue, nous nous acheminerons tout droit vers un éclatement social, ce que nous ne souhaitons pas au niveau de l’ODEPH », lâche Assad Volcy, ancien membre de la Plate-forme Pitit Dessalines et allié de l’ex président provisoire Jocelerme Privert.
