Depuis dimanche, des informations qui circulent font croire que les autorités du pouvoir exécutif ont fait pression sur la justice et police pour libérer ces individus qui prétendraient être en mission pour le gouvernement. Le chef du parquet a aussi nié cette Version rapportée aussi par le Réseau National de Défense des Droits Humains.
« Je n’ai reçu aucun ordre de l’exécutif pour libérer aucun individu. Je ne les ai pas libérés dimanche, parce que je n’ai pas trouvé moi-même de matières », répond Paul Eronce Villard en vue de faire taire toutes les rumeurs.
À qui veut l’entendre, le CG declare ce qui suit: » je ne suis pas commissaire du gouvernement pour faire le jeu de qui que ce soit. Et, je ne me laisserai pas non plus intimider par l’opinion publique dans le cadre de mon travail ».
La Direction Centrale de la Police Judiciaire de concert avec le Parquet de Port-au-Prince mène actuellement une enquête de flagrance car l’infraction commise par ces individus de nationalités américaine, serbe, russe et haïtienne, est consommée et le parquet n’aura qu’à faire usage de son pouvoir de poursuite, garantie le CG qui promet de traiter ce dossier avec impartialité conformément à la loi.
D’ici mercredi, le pays devrait être informé des suites que les autorités judiciaires décident de donner à ce dossier, lâche le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.