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Économie

Haïti-Economie: propriétaires ou responsables de pompe à essence auraient stocké le carburant pour faire du marché noir

Carburant, Pétrole, compagnies

Alors que 258 mille barils de produits pétroliers avaient été distribués aux compagnies pétrolières la semaine écoulée en vue d’approvisionner le marché local, l’indisponibilité de l’essence pèse encore lourd sur les ménages qui ont besoin de l’or noir pour pouvoir fonctionner comme à l’ordinaire.

Tout au long de ce week-end, l’essence est livré aux compte-gouttes dans les stations-service suivant l’humeur des responsables et/ou propriétaires. Le produit est là, mais la rareté provoquée qui semble faire l’affaire de ceux ayant le monopole de vente, demeure. Incroyable mais vrai!

Ce dimanche, nos reporters constatent que la majorité des pompes sont fermées. Pourquoi? Personne n’a la réponse, même l’Etat, alors que la population continue de payer les pots cassés sous les yeux des manipulateurs du pétrole.

 » Je viens de vivre une expérience incroyable dans une station-service. Cela m’a mis hors de moi. On m’a fait payer le gallon à 500 gourdes. J’ai accepté parce que j’ai pas eu d’autre alternative », raconte avec colère un propriétaire de véhicule qui explique que plusieurs stations procèdent depuis des jours de la même manière afin de faire plus de profits pendant cette période.

« L’essence est là. Ils ne font que du marché noir. Si on n’accepte pas de payer le gallon à 500 gourdes, on n’en aura pas. Quel pays », s’indigne-t-il.

Dans la commune de Port-au-Prince , un autre propriétaire de véhicule, membre de cabinet d’un officiel, a dû présenter son badge de service pour pouvoir faire le plein. Dans cette station, la quantité vendue ne dépasse pas mille gourdes et on doit donner un pourboire au pompiste. Dans cette pompe à essence les automobilistes sans titres ne sont pas bienvenus.

Dans quelques heures, ce sera la rentrée officielle des classes en Haïti. Sans une intervention rapide des autorités étatiques et de l’association des professionnels du pétrole, ce problème va sans doute boycotter l’ouverture des classes puisque les chauffeurs du transport en commun ont encore des difficultés pour s’approvisionner en carburant.

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